Traduction par DeepL, l’IA qui n’aime pas trop trop le jus d’orange.

L’élection de Trump a poussé les femmes à ne plus avoir de relations sexuelles avec les hommes. C’est ce qu’on appelle le mouvement 4B.

Ashli Pollard en a fini avec les hommes. Et avec l’élection de Donald Trump, de plus en plus de femmes disent qu’elles en ont fini elles aussi.

Cette entrepreneuse de 36 ans affirme qu’elle participe au mouvement 4B depuis deux ans. Né d’une protestation contre la misogynie et le sexisme en Corée du Sud, ce mouvement impose quatre conditions aux femmes qui y participent : Ne pas sortir avec des hommes, ne pas se marier avec des hommes, ne pas avoir de relations sexuelles avec des hommes et ne pas avoir d’enfants.

À la suite des résultats de l’élection présidentielle de 2024 - au cours de laquelle l’avortement est devenu un point de friction pour de nombreux électeurs -, certaines femmes s’encouragent mutuellement en ligne à introduire le mouvement aux États-Unis. L’objectif, selon les partisans du mouvement, est de protester contre Trump et les Républicains, qui ont tendance à favoriser des restrictions plus importantes sur l’avortement que les Démocrates.

Mme Pollard n’a pas rejoint le mouvement 4B pour des raisons politiques. Elle dit qu’elle est tout simplement plus heureuse en tant que célibataire que si elle sortait avec un homme. Cependant, elle affirme que le mouvement est en train de gagner les femmes libérales qui en ont assez des gens qui soutiennent des politiques qui, selon elles, mettent leurs droits en péril.

« Beaucoup de femmes ne se sentent pas prises en charge par le gouvernement dans leur foyer, et ce de différentes manières. Nous voyons Brock Turner s’en sortir. Nous voyons Brett Kavanaugh s’en sortir. Nous voyons Trump devenir président », explique Mme Pollard. « Il arrive donc un moment où les femmes qui vivent leur vie commencent à remarquer toutes ces expériences, à remarquer tous ces moments culturels, et à se sentir complètement négligées. »

Le mouvement 4B est controversé pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, les questions politiques - même celles qui sont imprégnées de politique de genre comme l’avortement - ne sont pas clairement divisées en fonction du sexe. Beaucoup de femmes s’opposent à l’avortement, et beaucoup d’hommes le soutiennent. Beaucoup de femmes ont voté pour Trump, et beaucoup d’hommes pour Kamala Harris. De plus, les experts en santé mentale et en relations amoureuses affirment qu’il n’est pas judicieux de déverser ses frustrations politiques sur la personne avec qui l’on sort. Après tout, que se passerait-il si votre partenaire partageait vos valeurs et se sentait aussi bouleversé que vous par l’état de la politique ?

Pour Mme Pollard et d’autres femmes, cependant, le mouvement 4B vise quelque chose de plus large.

Dans mes commentaires, quelqu’un a fait une très bonne analogie en disant : « Si vous aviez un bol de Skittles et qu’on vous disait que l’un de ces Skittles était toxique, est-ce que vous disséqueriez, étudieriez et prendriez des heures et des heures pour comprendre lequel des Skittles va faire le mal ? Non. Vous jetteriez le bol. Vous vous en iriez », explique Pollard. « C’est ce que nous constatons avec le mouvement 4B.

Qu’est-ce que le mouvement 4B ? Il prend de l’ampleur après l’élection de Trump

Le mouvement « 4B » tire son nom de quatre mots coréens qui commencent tous par la lettre « b » : bihon (mariage hétérosexuel), bichulsan (accouchement), biyeonae (rencontres) et bisekseu (sexe). Vous rejoignez le mouvement en renonçant aux quatre avec les hommes.

En ligne, 4B a suscité l’intérêt des femmes en colère contre les résultats de l’élection présidentielle. « Nous ne pouvons pas laisser ces hommes avoir le dernier mot… nous devons riposter », a écrit une utilisatrice de X dans un message qui a reçu 470 000 likes. « S’ils veulent s’emparer de vos corps, ne les laissez pas faire », a écrit un autre. « Ne cédez pas jusqu’à ce qu’ils commencent à écouter. Ensuite, ils commenceront à paniquer », a ajouté un autre.

Un utilisateur de X a fait remarquer que le mouvement ne consiste pas seulement à ce que les femmes évitent les hommes, mais aussi à ce qu’elles se soutiennent les unes les autres : « Cherchez à nouer des relations avec des femmes, des entreprises appartenant à des femmes, des médias créés par des femmes, etc.

Trump a battu Harris à plate couture. Ses électeurs timides se sentiront-ils enhardis ?

Pollard, qui réalise des vidéos sur TikTok expliquant pourquoi elle ne sort pas avec des hommes, dit avoir constaté une augmentation du contenu sur le mouvement 4B sur l’application depuis l’élection.

« J’ai vu quatre vidéos consécutives de jeunes femmes qui disaient que nous devions lancer le mouvement 4B ici », dit-elle. « Les 4B commencent aujourd’hui. Nous devons agir immédiatement. Les hommes ne s’occupent pas de nous ; nous ne nous occupons pas d’eux.

Pourtant, les experts en santé mentale et en relations sont sceptiques quant au mouvement 4B en tant que réponse à l’élection de Trump. Si chaque Américain a le droit de protester pacifiquement contre l’élection comme il l’entend, ils affirment que renoncer aux rencontres et aux relations dans leur ensemble est une erreur.

Amy Chan, coach en rencontres et auteur de « Breakup Bootcamp : The Science of Rewiring Your Heart », estime que l’un des aspects positifs du discours des 4B est qu’il pourrait encourager les femmes à donner la priorité à l’épanouissement personnel et à discerner les valeurs qui comptent le plus pour elles chez un partenaire.

En dehors de cela, elle estime que le fait d’encourager les gens à renoncer aux relations amoureuses comme forme de protestation politique est probablement contre-productif.

« Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de se priver de relations amoureuses ou d’intimité pour punir les hommes ou l’administration. « Cela alimente également la rhétorique selon laquelle, parce que certains hommes sont nuisibles ou antiféministes, tous les hommes doivent l’être. Nous ne créerons pas un monde meilleur en considérant les hommes comme mauvais ou comme l’ennemi ».

Que présage le mouvement 4B pour le monde des rencontres après les élections ?

Il reste à voir si le mouvement 4B aura un impact majeur sur la culture des rencontres aux États-Unis. Néanmoins, le discours qu’il a déclenché en ligne pourrait être le signe de nouvelles tendances en matière de rencontres pour les quatre prochaines années.

Selon la psychothérapeute Stephanie Sarkis, l’élection qui a semé la discorde a probablement incité les célibataires à réfléchir plus profondément aux valeurs qu’ils souhaitent partager avec un partenaire - et à ce qu’ils ne tolèrent pas dans les relations amoureuses.

« Il est important que vos valeurs s’accordent », dit-elle. « Lorsque vous avez des différences fondamentales, il est très difficile de combler le fossé.

Selon Mme Chan, le mouvement 4B pourrait également motiver les gens à se défendre et à défendre ce qu’ils veulent dans une relation.

« Peut-être que l’adhésion extrême au mouvement 4B n’est pas la solution », dit-elle. Mais pour ceux qui veulent des relations à long terme et engagées, il peut être sain d’adopter une position qui ne tolère pas les situations ambiguës et la culture du « hookup ». Il se peut que nous assistions à une évolution des relations amoureuses occasionnelles vers des pratiques plus intentionnelles qui donnent la priorité à la connexion émotionnelle et à la compatibilité. »

Mme Pollard explique que ses TikToks 4B ont suscité beaucoup de réactions négatives, mais aussi du soutien. Certains de ces soutiens sont venus d’hommes qui lui ont envoyé des messages privés pour lui dire qu’ils devraient mieux défendre les femmes auprès de leurs amis.

Son objectif, en partageant ses vidéos, n’est pas d’insister sur le fait que toutes les femmes doivent renoncer aux relations sexuelles, aux rendez-vous galants et au mariage avec des hommes. Elle souhaite plutôt que les femmes sachent qu’elles ont le choix - et que si elles estiment qu’elles seraient plus heureuses en étant célibataires, ce n’est pas grave.

« J’avais eu des rendez-vous, et tous ces hommes reflétaient en quelque sorte ce que mes amies, mes amies qui sont mariées, me disent être de mauvais mariages. J’ai des amies qui me parlent du fait qu’elles doivent cuisiner et faire le ménage pour leur mari, qu’elles doivent contourner leurs émotions sur la pointe des pieds, qu’elles ne peuvent pas lui dire pour qui elles ont voté », dit-elle.

Choisir de ne pas sortir avec quelqu’un, c’est son choix, et c’est un choix que d’autres femmes, quel que soit leur vote, sont libres de faire aussi.

« Le mariage n’est pas ce pour quoi je suis faite en tant que femme », dit-elle. « Je suis faite pour tant de choses plus belles. Il y a tant d’autres relations profondes que je peux avoir ».