• leftascenter
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    1 year ago

    Les grandes émeutes de banlieue précédente ont eu lieu avant tout ça. Je me souviens (attention moment vieux con) d’une émeute liée à deux jeunes qui fuyant les flics s’étaient cachés dans un transformateur électrique (flash - fatal error).

    Je pense que c’est un contexte avant tout générationnel, les anciens ont passés l’age mais les jeunes ne se souviennent pas. Il faut aussi une pression sociale et économique forte (l’inflation est une source de stress supplémentaire, le comportement des forces de l’ordre aussi) pour que la cocotte minute monte tellement en pression que ça pète.

    Ce qui m’étonne toujours est la decorellation entre les mouvements des quartiers et les mouvements autre (gilets jaunes, retraite). Ça montre qu’on a terriblement merdé, a un point de scission sociale horrible.

    • gagarine@jlai.lu
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      1 year ago

      Je me posais la question de savoir si un jour on finirait par voir une convergence des mouvements sociaux “classiques” et des mouvements de banlieues. J’ai l’impression qu’avec les gilets jaunes on en était pas si loin, ça aurait pu… D’un autre côté il y avait très certainement un bon paquet de banlieusards dans les gilets jaunes ou les manifs contre la réforme des retraites, mais dans ces contextes de mouvements plus diffus on essentialise pas leur identité de banlieusard comme on le fait pendant les émeutes.

    • bouh@lemmy.world
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      1 year ago

      Pointer la décorélation est très pertinent. J’éteindrais le problème à l’ensemble des mouvements : les écolos, les syndicats, les gilets jaunes, les quartiers populaires, il y a peu de ponts entre les communautés, et trop peu de solidarité. Mais comment on construit ces ponts ?