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Cake day: June 15th, 2023

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  • Show me the calculation then. To me it is clear that we are heading towards 100% renewables now that batteries have reached prices that makes intermittence a solvable problem.

    To me the switch to renewable, on the contrary, will remove many scarcity constraints from energy production. We will have peak production times where energy will have a negative cost. This will radically change the way we think about energy consumption.

    There’s no way you can use the same amount of energy with solar and wind as you can with fossil fuels and nuclear.

    Renewables keep reaching “impossible” milestones. Recently in many places, including places in the US, renewables surpass coal so to create an “impossible” milestone you need to separate wind and solar from other renewables and lump together fossils and nuclear (which is not a problematic source for the climate)

    I mean, can you imagine telling people 15 years ago that even Texas, despite its toxic mentality of coupling fossil fuels and masculinity would produce more wind energy than coal energy by 2024? The trend is clear, the impossible thresholds are met one after the other and without electricity production dropping.

















  • Page 5 et page 7 tu as des analyss différentes des mêmes données. Page 5 ils te montrent que les réponses possibles étaient pas “c’est un viol” vs “c’est ok” mais:

    • C’est un viol
    • C’est une aggression sexuelle mais pas un viol
    • C’est violent mais c’est pas une aggression sexuelle
    • C’est moralement répréhensible mais c’est pas très violent

    Page 7 tu apprends que 87% des hommes sont dans la case “c’est un viol” mais les 13% restant on ne sait pas comment ils sont répartis, mais il n’y a pas de raisons de penser que le ratio de ce reste soit différent chez les hommes ou les femmes. La majorité du reste pense très probablement que c’est une aggression sexuelle ou a minima que c’est violent.

    Je trouve qu’au contraire ça montre à quel point il est consensuel de dire que droguer une femme pour la violer c’est mal. Je veux dire, y a même pas une catégorie “ça va, c’est ok”, 100% considèrent que c’est a minima immoral. Les différences portent sur la qualification légale de la chose, avec une écrasante majorité (97% de l’ensemble, probalement plus de 94% des hommes) qui savent que c’est interdit.

    Donc pour toi, même avec ce chiffre de répartition pour les réalisation des viols entre les hommes et les femmes, “la culture du viol est très loin d’être portée uniquement pas les hommes”?

    Oui

    Wikipedia:

    La culture du viol est un concept sociologique utilisé pour qualifier un ensemble d’attitudes et de comportements, partagés au sein d’une société donnée, et qui minimisent, normalisent, voire encouragent le viol. Cette culture, comme les autres usages sociologiques du terme culture, renvoie à l’idée que dans une société donnée, les gens partagent des idées, des croyances et des normes sociales.

    C’est bien l’enjeu de ce thème: c’est de dire que les violeurs ne sont pas les seuls qui créent une atmosphère dans laquelle un viol peut avoir lieu et être impuni.

    La culture du viol, si tant est qu’elle s’exprime via les perceptions et stéréotypes mesurés par cette étude, on le constate, ne sont pas portés que par les hommes. Et quelque part, c’est heureux: ça montre que hommes et femmes dans notre société évoluent quand même dans un monde partagé et dans des idées communes, et qu’on a du travail, ensemble, à faire pour la corriger.

    La culture, c’est un ensemble de pratiques et de croyances, comme celle-la, page 26: “Si les hommes sont plus à même de commettre des viols, c’est à cause de la testostérone qui peut rendre leur sexualité incontrôlable” 20% des femmes (27% des hommes) qui croient ça! “On y peut rien, on est comme ça!”

    Le problème c’est pas les 50% d’hommes dans la société, c’est les 24% d’hommes et de femmes qui trouvent ce genre d’excuses aux violeurs.


  • près d’1 Français sur 5 ne considère pas le fait de forcer son conjoint à avoir un rapport sexuel comme un viol (page 6) 13% des hommes de qualifient pas “Avoir un rapport sexuel avec une personne en état d’ébriété, droguée ou endormie et qui est incapable d’exprimer son consentement” comme un viol (page 7)

    https://www.ipsos.com/sites/default/files/ct/news/documents/2022-02/2022-Enquete-Ipsos-Memoire-Traumatique-et-Victimologie.pdf

    Page 5, qui ne propose cette stat que sur l’ensemble homme+femme: 91% disent que c’est un viol, 6% que c’est une aggression sexuelle, 2% pensent que c’est violent mais légal, 1% que c’est pas violent. La stat de 13% inclue ceux qui pensent que c’est une aggression sexuelle. C’est quand même très biaisé de dire que ceux qui ne connaissent pas la différence légale entre viol et aggression sexuelle sont prêts à commettre le deuxième mais pas le premier.

    Cette étude est intéressante pour montrer que justement, que ce soit au niveau des stéréotypes, de l’acceptation des comportements, les différences hommes-femmes ne sont pas énormes et que la culture du viol est très loin d’être portée uniquement par les hommes.

    Par exemple dans la stat avec le score “c’est un viol” le plus bas est “Menacer une personne pour qu’elle accepte d’avoir des relations sexuelles sans résistance” et là seuls 64% des répondants qualifient ça de viol, avec parité homme-femme.

    “Moi, sur le terrain, ce qui m’avait sauté aux yeux, c’est que ces mecs qui étaient des gars que j’avais rencontré, qui avait été condamnés, qui étaient sortis de prison, qui étaient pris en charge par la justice, ils me ressemblaient”

    Eh bien c’est bien, il se rend compte du chemin à faire sur lui même. En stats on dit que “données” n’est pas le pluriel d’“anecdotes”.

    Si tu as des ressources, n’hésite pas à les partager

    Tu fais ça très bien, et perso je recommande la recherche de stats et de publis plutôt que de bouquins, et les discussions, sérieuses et profondes, avec des personnes de l’autre sexe, pour comprendre les différences de perception. Ça reste de l’anecdote, mais ça permet déjà de démolir certains préjugés.