Les yeux exorbités, la haine au bord des lèvres, Manuel Valls fait son grand retour pour répéter que «l’antisionisme est de l’antisémitisme», diffamer la France Insoumise et afficher dans tous les médias son soutien inconditionnel à Israël.

Manuel Valls, celui qui a tout trahi avant de tout rater à Barcelone, puis de revenir en France, ne représente plus rien ni personne. Même Macron le méprise. Il n’est rien, pourtant il fait le tour des télévisions française depuis trois semaines. Après être allé faire le show en Israël avec un gilet pare-balle, il aboie les éléments de langage de l’armée israélienne dès qu’il peut et hurle son obsession du choc des civilisations.

Pourtant, en 2008, Manuel Valls plantait un «olivier pour la paix» en solidarité avec les habitants de Gaza. Une façon de dénoncer la coupe de milliers d’oliviers palestiniens par les colons israéliens. À l’époque, il était maire d’Evry, et sa commune était jumelée avec le camp de Khan Younes, situé à Gaza. Un camp qui est aujourd’hui sous les bombardements israéliens.

En 2008, Valls témoigne toute sa solidarité avec les palestiniens «qui vivent une situation infernale, dans tous les sens du terme». Il dénonce le «mur honteux», la «colonisation», les humiliations.

La parole de Manuel Valls, désormais ouvertement d’extrême droite, n’a pas la moindre valeur, pas le moindre crédit.

Cette vidéo est remarquable car elle montre à quel point, en 15 ans seulement, le champ politique s’est droitisé. À quel point tous les contre-pouvoirs se sont éteints.

Pour avoir eu les mêmes propos que Manuel Valls en 2008, la France Insoumise est accusée de complicité du terrorisme, d’antisémitisme, d’islamo-gauchisme et autres horreurs, sans avoir le droit de se défendre.

Notre pays est pris en otage par une classe médiatique et politique d’extrême droite, et la chute paraît sans fin.