Le titre original de l’article est a chier, mais le contenu est assez intéressant et reflète assez bien ce que vivent toutes les grosses boîtes en ce moment.

  • Որբունի@jlai.lu
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    3 months ago

    Je dirais que c’est un symptôme de l’idéologie collectiviste pernicieuse où l’individu n’est que la partie faillible et indigne de confiance des systèmes où il participe, et pas l’acteur principal à qui on devrait laisser un quelconque libre arbitre. L’enseignement obligatoire, le droit positif et la judicialisation de tout donnent des personnes qui ont peur de prendre des initiatives et qui préfèrent se laisser tirer par l’engrenage infernal.

    Ça dépasse le taylorisme, et de loin.

    • Sphks@lemmy.dbzer0.com
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      3 months ago

      De mon expérience pro, il y a aussi un problème d’oeillères. Chaque personne pense que son domaine est important, mais ne voit pas l’ensemble de l’ouvrage.

  • Narann@lemmy.world
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    3 months ago

    Je suis partagé. J’ai déjà vécu dans ce type de boites, où le suivi des taches et du temps passé est très précis. C’était assez impressionnant et inspirant par certains points.

    Tout le monde était bon, très bon, même, juste que les taches n’étaient pas vraiment pertinentes, mais surtout, le résultat était vraiment moyen.

    Autant de structure et d’organisation pour en arriver à un produit aussi moyen et sur lequel tu n’avais pas/plus envie de bosser me laissait songeur.

    Ce qui était d’autant plus triste, c’est qu’avec tous ses chiffres très précis et les jolis camemberts qu’on sortait, la confiance de la direction était totale… On paraissait sérieux (on l’était), mais la question du produit final n’était jamais abordé.

    Là où il nous est déjà arrivé de faire beaucoup mieux, avec moins de personnes, mais d’avoir la direction sur le dos.

    Bref, je comprends parfaitement. Le problème c’est pas les managers. On leur demande des chiffres, ils fabriquent des chiffres… Que ce soit complètement con, ça les intéresses pas, ce n’est pas dans leur logiciel (sinon ils se seraient déjà barré). Techniquement, le manager fait le boulot qu’on lui demande… Il s’en fout que sa fonctionne ou pas, tant que ces tableaux sont vert.

    Ceux qui ont un peu de conscience pro se barrent dans des trucs à taille humaine.

    • leftascenterOP
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      3 months ago

      qu’avec tous ses chiffres très précis et les jolis camemberts qu’on sortait, la confiance de la direction était totale

      Le poisson pourri par la tête.

      Techniquement, le manager fait le boulot qu’on lui demande… Il s’en fout que sa fonctionne ou pas, tant que ces tableaux sont vert.

      Dans les grosses boîtes les managers sont souvent choisi pour leur incompétence a autre chose que suivre betement les ordres et afficher un résultat, vrai ou faux

      Ceux qui ont un peu de conscience pro se barrent dans des trucs à taille humaine.

      Ce que j’ai fait… Et au bout de quelques mois la boite a été racheté par un groupe d’Ultra merde, politique, PowerPoint et sucage de boules a tous les étages.